Araujia sericifera : Découvrez les dangers de cette plante grimpante à éviter

Catégorie : Arbres et arbustes, Jardinage

La Plante cruelle (Araujia sericifera) : une grimpante toxique et envahissante

La Plante cruelle (Araujia sericifera), également connue sous le nom d’Araujia porte-soie, Araujia blanchâtre ou Kapok, est une plante grimpante originaire des taillis et lisières de forêts d’Amérique du Sud. Elle ressemble au jasmin de Madagascar (Stephanotis floribunda) et peut atteindre une rusticité de -10°C en sol bien drainé sur une courte durée, une fois bien installée. Cependant, il est important de noter que cette plante est considérée comme envahissante dans de nombreux pays, et sa plantation en extérieur est déconseillée en France.

Les tiges de la Plante cruelle sont très ramifiées et contiennent un latex blanc toxique et corrosif. Elles sont également très vigoureuses, de croissance rapide, et s’enroulent sur tout support, y compris végétal, parfois jusqu’à l’étouffer.

Les feuilles de la Plante cruelle sont persistantes, opposées, simples, lancéolées et mesurent environ 10 cm de long. Elles arborent un vert un peu glauque sur le dessus et sont feutrées de poils fins sur le revers.

Les fleurs de la Plante cruelle sont roses et s’épanouissent en clochettes oblongues de 2 à 3 cm de diamètre. Elles sont regroupées en grappes de 5 à 10 cm de long et dégagent un parfum agréable. Malheureusement, ces fleurs contiennent un pollen gluant qui attire les insectes pollinisateurs, mais les piège et les tue, ce qui est cruel pour la biodiversité.

Après la floraison, la Plante cruelle produit des fruits ovoïdes de 10 cm de long, côtelés, à l’intérieur desquels se trouvent de longues soies. Ces fruits libèrent des graines à aigrettes qui se propagent très facilement au gré du vent. La durée germinative de ces graines est de 5 ans.

Sol et exposition idéals pour l’Araujia sericifera

L’Araujia sericifera se cultive en plein soleil, mais elle tolère également la mi-ombre. Elle s’adapte à tout type de sol bien drainé, de préférence riche.

Date de semis, de bouturage et de plantation de la Plante cruelle

Les graines de la Plante cruelle peuvent être semées au printemps sous châssis froid. Elles germent facilement et rapidement. Il est également possible de réaliser des boutures semi-ligneuses en août, à conserver au chaud durant l’hiver avant une plantation au printemps. L’automne peut également convenir pour les boutures.

Conseils d’entretien et de culture de l’Araujia porte-soie

Avant d’intervenir sur l’Araujia sericifera, il est important de se protéger les mains et les yeux en raison de la présence de latex toxique.

En extérieur, il est recommandé de supprimer les fleurs fanées pour éviter la formation de fruits et de graines. Il est également conseillé de pailler le pied de la plante pour la protéger du froid et de tailler les branches abîmées ou trop exubérantes. Une taille sévère près du pied peut être effectuée, surtout si les feuilles ont chuté en raison du froid.

En pot, la Plante cruelle peut être taillée à l’automne pour maintenir une taille raisonnable. L’arrosage doit être régulier du printemps à l’automne, puis réduit en hiver.

Maladies, ravageurs et parasites de l’Araujia sericifera

En intérieur, l’Araujia sericifera peut être la proie d’araignées rouges.

Emplacement et association favorable de la Plante cruelle

La Plante cruelle peut être installée pour cacher un mur disgracieux, recouvrir une tonnelle ou une pergola. Cependant, en raison de sa voracité envers les insectes et de sa capacité à se reproduire excessivement, il est préférable de ne pas la planter en extérieur. Elle peut toutefois être cultivée en pot, en intérieur, par exemple dans une véranda.

Espèces et variétés conseillées d’Araujia pour planter au jardin

Le genre Araujia compte une quinzaine d’espèces de grimpantes volubiles persistantes. La plus répandue est la Plante cruelle (Araujia sericifera), mais il existe également une variété aux fleurs blanches (Araujia sericifera ‘Alba’).

(Crédit photos : Margaret Donald – CC BY-NC-ND 2.0 et Katja Schulz – CC BY 2.0)

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