Pin Rimu (Dacrydium cupressicum) : Découvrez les caractéristiques et utilisations de ce pin rouge des Anglais

Catégorie : Arbres et arbustes, Jardinage

Le pin rimu : un conifère odorant originaire de Nouvelle-Zélande

Le pin rimu (Dacrydium cupressicum), également connu sous le nom de pin rouge des anglais, est un conifère conique puis arrondi originaire des forêts de Nouvelle-Zélande. Il est largement exploité pour son bois odorant utilisé dans la construction navale et l’ébénisterie. Bien qu’il ne soit pas très rustique (-10°C) et sensible au gel, il peut vivre jusqu’à près de 1000 ans.

Pin rimu (Dacrydium cupressicum), pin rouge des anglais

Un arbre ornemental aux caractéristiques intéressantes

Le pin rimu présente une forme conique avec des rameaux pendants lorsqu’il est jeune, ce qui lui confère un intérêt ornemental. En vieillissant, son tronc se développe en hauteur de façon rectiligne, avec une écorce gris-brun qui desquame par plaque, le rendant dénudé sur une partie importante. Au sommet, la cime se dessine dense et arrondie.

Les feuilles persistantes du pin rimu varient selon leur âge. Les jeunes arbres et les branches les plus basses des sujets plus anciens portent des feuilles pointues, lancéolées, vert foncé, mesurant de 4 à 6 mm de long. Avec le temps, ces feuilles prennent leur apparence adulte et deviennent progressivement linéaires, toujours pointues, mais plus petites (2 à 3 mm de long). En automne, le feuillage prend des teintes d’automne bronze à rougeâtre.

En mai, de petites fleurs dioïques vertes insignifiantes apparaissent. Si la fructification a lieu, les cônes femelles dressés et terminaux renferment chacun une graine unique noir bleuté avec une arille charnue, rouge ou orange. La fructification dépend des conditions climatiques, de la proximité des arbres de chaque sexe et de la chute prématurée des fruits qui les empêche de parvenir à maturité, un processus qui nécessite 15 mois.

Le pin rimu préfère les étés humides et les hivers doux. Il s’épanouit particulièrement sur la côte Atlantique du Pays Basque à la Bretagne.

  • Famille : Podocarpacées
  • Type : conifère persistant
  • Origine : Nouvelle-Zélande
  • Couleur : fleurs verdâtres
  • Semis : oui
  • Bouture : oui
  • Plantation : printemps
  • Floraison : mai
  • Hauteur : 20 à 30 m (jusqu’à 60 m en Nouvelle-Zélande)

Sol et exposition idéals pour le pin rimu

Le pin rimu se cultive au soleil ou à mi-ombre dans un sol riche en humus, plutôt acide, léger, frais, humide et bien drainé. Il est important de le protéger des vents forts lorsqu’il est jeune pour éviter qu’il ne se fasse arracher.

Date de semis, de bouturage et de plantation du pin rimu

Les graines du pin rimu peuvent être semées au printemps en pot sous châssis froid, mais il est difficile d’obtenir un résultat favorable. Les boutures semi-ligneuses peuvent être réalisées de juin à septembre, mais elles sont également délicates à réussir. La plantation est préférable au printemps, mais elle peut également être effectuée à l’automne.

Conseils d’entretien et de culture du pin rimu

Lorsque le pin rimu est jeune, il est recommandé de l’arroser régulièrement durant l’été et de pailleter le sol pour conserver son humidité. Dans les régions aux hivers rudes, il est conseillé de le protéger avec un voile d’hivernage.

Maladies, ravageurs et parasites du pin rimu

Le pin rimu n’est pas sensible aux parasites ni aux maladies.

Emplacement et association favorables pour le pin rimu

Le pin rimu peut être cultivé en isolé ou dans un bosquet avec d’autres arbres.

Espèces et variétés conseillées de Dacrydium pour planter au jardin

Le genre Dacrydium compte une bonne vingtaine d’espèces, principalement présentes en Asie, dans les îles de l’ouest Pacifique et en Nouvelle-Zélande. Sur le littoral Atlantique, le climat doux et humide permet également de planter le pin huon (Dacrydium franklinii), dont le feuillage ressemble à celui du cyprès et le port rappelle celui d’un saule pleureur, offrant ainsi un intérêt ornemental tout en légèreté et raffinement.

Ces deux espèces étant aujourd’hui protégées en Nouvelle-Zélande en raison de leur surexploitation, il est intéressant de les cultiver en France, à l’instar des Anglais dans le sud de leur pays.

(Crédit photo : Juan Carlos López Almansa – CC BY-SA 2.0)

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