Plante exotique de Madagascar : Pachypodium lamerei, une merveille botanique

Catégorie : Jardinage, Plantes d’intérieur

Le palmier de Madagascar : une succulente arborescente

Le palmier de Madagascar (Pachypodium lamerei) est une plante succulente arborescente originaire de Madagascar. Contrairement à son nom, il ne s’agit pas d’un palmier. Cette plante pousse naturellement dans des conditions arides parmi les rochers et les cailloux, ce qui lui confère une grande résistance à la chaleur.

Palmier de Madagascar (Pachypodium lamerei), pas un palmier

Malgré ses origines arides, le palmier de Madagascar peut être cultivé au jardin dans les régions à hiver clément. Il peut supporter ponctuellement une baisse des températures à 2°C, mais idéalement, il a besoin d’un minimum de 15°C. En dessous de 10°C, la plante devient caduque. Dans nos latitudes, il est généralement cultivé en intérieur et sa croissance est lente.

Le palmier de Madagascar possède un tronc épais, renflé, appelé caudex, dans lequel la plante stocke de l’eau. Ce tronc est hérissé d’épines groupées par 3. Au sommet du tronc, il peut être ramifié, mais il forme toujours une couronne de feuilles au-dessus, ce qui lui donne une silhouette de palmier.

Cette couronne est constituée de feuilles lancéolées, linéaires, d’une longueur de 25 à 40 cm. Elles sont de couleur vert foncé et brillantes.

En juin, un palmier de Madagascar parvenu à maturité (au moins 10 ans) peut produire des fleurs parfumées en plateau. Ces fleurs comptent 5 pétales et peuvent atteindre 12 cm de diamètre. Elles sont de couleur blanc crème avec un cœur jaune. Cependant, en intérieur, la floraison est rare.

  • Famille : Apocynacées
  • Type : succulente
  • Origine : Madagascar
  • Couleur : fleurs blanches
  • Semis : oui
  • Bouture : non
  • Plantation : printemps
  • Floraison : été
  • Hauteur : jusqu’à 6 m dans son environnement naturel (1,5 m ailleurs)

Sol et exposition idéals pour le palmier de Madagascar

Le palmier de Madagascar se cultive en intérieur avec une exposition en pleine lumière devant une fenêtre orientée Sud ou Ouest. Il doit être planté dans un mélange de terreau poreux et de sable, bien drainé.

En extérieur, il préfère être en plein soleil, dans un sol assez fertile et bien drainé.

Date de semis, de bouturage et de plantation du palmier de Madagascar

Les semis du palmier de Madagascar peuvent être réalisés au printemps, à une température de 20-24°C.

Le rempotage de la plante doit également être effectué au printemps, tous les 3 ou 4 ans.

Conseils d’entretien et de culture du palmier de Madagascar

Si vous placez le palmier de Madagascar devant une fenêtre, pensez à le tourner régulièrement pour éviter qu’il ne se penche vers la lumière et se déforme.

L’arrosage de cette plante est délicat. En hiver, les arrosages doivent être réduits et il faut arroser seulement pour empêcher le terreau de sécher entièrement (environ tous les mois). Le reste de l’année, il est préférable de laisser le terreau sécher en profondeur entre les arrosages (toutes les 2 semaines environ).

En été, vous pouvez sortir la plante au soleil, en commençant par la mettre à l’ombre pour qu’elle s’habitue progressivement et ne se fasse pas griller par les rayons du soleil.

Maladies, nuisibles et parasites du palmier de Madagascar

Les pucerons peuvent s’inviter sur le palmier de Madagascar. Il est important de surveiller la plante et d’agir rapidement en cas d’infestation.

Palmier de Madagascar cultivé en intérieur

Emplacement et association favorable du palmier de Madagascar

Le palmier de Madagascar peut être cultivé en intérieur, en serre, en véranda ou en extérieur, dans des régions exposées au Sud, comme sur la Côte d’Azur par exemple.

Variétés conseillées de Pachypodium pour planter au jardin

Le genre Pachypodium compte une douzaine d’espèces au total, mais la plus répandue est le palmier de Madagascar (Pachypodium lamerei). On trouve également d’autres espèces comme Pachypodium baronii, Pachypodium densiflorum, Pachypodium geayi, Pachypodium namaquanum, Pachypodium bispinosium, Pachypodium rosulatum, Pachypodium succulentum, etc.

(Crédit photo : paul goeltz – CC BY-NC-ND 2.0)

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