Xanthosoma violaceum : Découvrez le Taro violet, un chou Caraïbes aux multiples bienfaits

Catégorie : Jardinage, Plantes d’intérieur

Le taro violet : une plante exotique aux multiples noms

Le taro violet, également connu sous le nom de chou Caraïbes ou macabo, est une plante originaire d’Amérique du Sud. Malgré ses origines, elle s’est naturalisée dans de nombreuses zones tropicales et subtropicales à travers le monde.

Taro violet (Xanthosoma violaceum) ou chou Caraïbes

Le taro violet est une plante vivace tubéreuse acaule qui pousse naturellement sous la canopée des forêts tropicales. En France, elle est principalement cultivée en tant que plante d’intérieur en raison de ses besoins en température. En effet, elle nécessite une température d’au moins 15°C pour se développer correctement. Cependant, dans des régions comme la côte d’Azur, elle peut résister à des températures hivernales allant jusqu’à -7°C. Bien que ses feuilles disparaissent pendant l’hiver, la souche de la plante résiste et repart au printemps.

Les feuilles du taro violet mesurent entre 30 et 70 cm de long. Elles sont sagittées, avec des lobes triangulaires et des pétioles de 30 à 90 cm de long. Les feuilles sont de couleur pourpre foncé, nervurées de blanc crème sur le dessus et de couleur pourpre au revers. Il est important de noter que les feuilles et les tiges de la plante produisent une sève toxique et irritante pour la peau en raison de la présence de cristaux d’oxalate de calcium.

Les tubercules du taro violet, quant à eux, sont comestibles après cuisson dans deux eaux pour éliminer les oxalates. Ils peuvent être cuisinés de différentes manières, comme en frites, en purée, en soupe ou en farine. Ils sont riches en calcium et en fer, ce qui en fait un aliment intéressant sur le plan nutritionnel.

La plante produit également des spathes de 10 à 30 cm de long, de couleur jaune pâle, qui entourent un spadice violet, rouge foncé ou blanc. Cependant, ces fleurs sont assez rares.

Conditions idéales pour cultiver le taro violet

Le taro violet se cultive à mi-ombre dans un sol riche, humifère, acide et bien drainé. Il est important de le protéger du vent, car celui-ci peut rompre les tiges de la plante. En pot, il est recommandé de l’installer dans un endroit lumineux, mais sans exposition directe au soleil, en utilisant un mélange de terre franche et de terreau de feuilles.

La plante préfère une chaleur comprise entre 15°C et 28°C. Étant une plante tropicale, elle se développe mieux dans une atmosphère chaude et humide.

Division et plantation du taro violet

La multiplication du taro violet se fait par division des tubercules tout au long de l’année, avec une préférence pour le printemps. La plantation des tubercules se fait également au printemps, tout comme le rempotage qui doit être effectué tous les 3 à 4 ans.

Conseils d’entretien et de culture du taro violet

Pendant la période de croissance, il est recommandé d’arroser le taro violet 1 à 2 fois par semaine. En hiver, les arrosages doivent être moins fréquents pour éviter le pourrissement du tubercule. Il est important de laisser le sol sécher entre deux arrosages. En cas de chaleur, la vaporisation du feuillage est bénéfique pour la plante.

Des apports de matière organique sont nécessaires au printemps, car le taro violet est une plante gourmande.

Maladies et parasites du taro violet

Le taro violet peut être attaqué par des araignées rouges et des cochenilles lorsque l’atmosphère est trop chaude et sèche.

Emplacement et association favorable pour le taro violet

Le taro violet est principalement cultivé en tant que plante d’intérieur, mais il peut être sorti à l’extérieur pendant l’été. Dans les régions à hiver clément, comme la côte d’Azur, il peut également être cultivé en extérieur. Il s’intègre bien dans un jardin tropical.

Variétés recommandées de taro violet

Le genre Xanthosoma compte environ 50 espèces au total, mais le taro violet (Xanthosoma violaceum) est le plus couramment rencontré. On trouve également Xanthosoma sagittifolium, une espèce très proche, dont les feuilles ont la forme d’oreilles d’éléphant et sont comestibles, tout comme ses tubercules.

Il est important de ne pas confondre le genre Xanthosoma avec Alocasia, une plante également appelée oreille d’éléphant, ni avec Colocasia, un taro comestible.

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