Le balai pleureur : un arbuste original et curieux
Le balai pleureur, également connu sous le nom scientifique de Carmichaelia stevensonii (syn. Chordospartium stevensonii), est un arbrisseau originaire du Sud de la Nouvelle-Zélande. Sa rusticité est d’environ -10 à -12°C, ce qui le rend vulnérable dans son habitat naturel, au point qu’il figure sur la Liste rouge de l’UICN des espèces menacées.
Le balai pleureur se distingue par son absence quasi-totale de feuilles, à l’exception de sa jeunesse. À la place, il présente des pousses vertes arrondies appelées cladodes, qui jouent le rôle de rameaux et permettent à la plante de réaliser la photosynthèse. Ces cladodes, arqués, pendants et retombants, confèrent à l’arbuste un port touffu et pleureur qui reste persistant.
En fin de printemps, généralement en mai ou juin, de petites fleurs blanc violacé, papilionacées et odorantes se forment en grappes courtes sur les pousses vertes du balai pleureur.
Cet arbuste original et curieux attire l’attention grâce à ses rameaux dépourvus de feuilles, suscitant ainsi la curiosité des amateurs de jardinage.
Sol et exposition idéals pour le balai pleureur
Le balai pleureur, ou Carmichaelia stevensonii, se développe idéalement dans un sol riche en humus, légèrement sec et bien drainé. Il préfère une exposition ensoleillée et abritée des vents froids.
Date de semis, de bouturage et de plantation du balai pleureur
Les graines du balai pleureur peuvent être semées au printemps, à une profondeur de 2 à 3 mm, dans un mélange sableux bien drainant, à une température chaude comprise entre 20 et 25°C.
Les boutures semi-ligneuses peuvent être réalisées en fin d’été.
La plantation du balai pleureur est recommandée au printemps ou à l’automne.
Conseils d’entretien et de culture du balai pleureur
Le balai pleureur, ou Carmichaelia stevensonii, demande peu d’entretien, à l’exception d’arrosages réguliers pendant la première année qui suit la plantation, notamment lorsqu’il fait chaud et sec.
Une taille de nettoyage des rameaux abîmés ou desséchés peut être effectuée à la fin de l’hiver ou au début du printemps.
Maladies, ravageurs et parasites du balai pleureur
Le balai pleureur, ou Carmichaelia stevensonii, est plutôt robuste et résistant aux maladies, aux parasites et aux ravageurs.
Emplacement et association favorable du balai pleureur
Le balai pleureur s’épanouit dans une exposition sud ou ouest, que ce soit au pied d’un mur ou en isolé, dans un massif au sein d’un jardin d’inspiration sauvage et naturelle.
Espèces et variétés conseillées d’immortelles pour planter au jardin
Le genre Carmichaelia rend hommage à Dugald Carmichael (1772-1827), un officier britannique passionné de botanique qui a rapporté de nombreuses plantes lors de ses expéditions. Parmi les quarante espèces du genre, on retrouve Carmichaelia stevensonii, ainsi que le genêt de Nouvelle-Zélande (Carmichaelia aligera syn. Carmichaelia australis), résistant au froid avec des fleurs rouge violacé pâle, Carmichaelia odorata aux fleurs parfumées rose lilas, Carmichaelia flagelliformis, également très rustique avec ses fleurs bleues veinées de rougeâtre et ses rameaux en forme de fouet.
(Crédit photo : Daderot – Own work, CC0)