Eriostème à fleurs d’oranger (Eriostemon myoporoides) – Philotheca blanc parfumé : Découvrez la beauté et le parfum envoûtant de cette plante

Catégorie : Arbres et arbustes, Jardinage

L’ériostème à fleurs d’oranger : un arbuste parfumé d’Australie

L’ériostème à fleurs d’oranger (Eriostemon myoporoides syn. Philotheca myoporides) est un arbuste originaire d’Australie. Il pousse dans les forêts claires, les broussailles et les pentes rocheuses dégagées. Cet arbuste dressé et buissonnant est apprécié pour sa floraison hivernale et son parfum proche de l’oranger amer.

Eriostème à fleurs d'oranger (Eriostemon myoporoides), Philotheca blanc parfumé

Les feuilles persistantes de l’ériostème à fleurs d’oranger sont oblongues, mesurant de 6 à 12 cm de long. Elles sont vert foncé sur le dessus et plus claires au revers. Ces feuilles dégagent un parfum agréable lorsqu’on les froisse. La floraison de cet arbuste est un véritable attrait : les fleurs roses en bouton s’ouvrent pour révéler des fleurs blanches, cireuses et étoilées, mesurant jusqu’à 3 cm de diamètre. Elles sont regroupées en cymes axillaires de 6 à 10 cm de long et attirent les abeilles.

Conditions idéales pour cultiver l’Eriostemon myoporoides

L’ériostème à fleurs d’oranger préfère être cultivé au soleil ou à mi-ombre dans un sol fertile, frais, léger, acide ou neutre et bien drainé. Si vous le cultivez en pot, mélangez du terreau avec de la terre de bruyère.

Quand semer, bouturer et planter l’Eriostemon myoporoides

Les graines d’ériostème à fleurs d’oranger peuvent être semées au printemps après les avoir laissées tremper dans l’eau pendant 24 heures. Cependant, cette méthode de propagation peut être délicate et n’est pas toujours couronnée de succès. Les boutures semi-ligneuses peuvent également être réalisées en été, mais elles sont lentes à prendre racine. Il est recommandé de les mettre en place après les avoir repiquées en pot et confirmé leur bonne reprise pendant plusieurs mois. La plantation de l’ériostème à fleurs d’oranger se fait au printemps en faisant attention aux racines fragiles.

Conseils d’entretien et de culture de l’Eriostemon myoporoides

Pendant la première année suivant la plantation, l’ériostème à fleurs d’oranger a besoin d’arrosages réguliers en été. Par la suite, une fois bien installé, il supporte les épisodes de sécheresse. Il est recommandé de maintenir un paillis au pied de l’arbuste pour le protéger du froid hivernal et garder la fraîcheur du sol en été. La taille se limite à supprimer les rameaux morts, abîmés ou mal orientés, ainsi qu’à pincer l’extrémité des tiges en fin de floraison pour favoriser la ramification. Si l’ériostème à fleurs d’oranger est cultivé en pot, il doit être protégé des gels trop sévères en le plaçant dans une serre froide, mais évitez de le rentrer à l’intérieur, car cela pourrait empêcher sa floraison en raison de la température.

Maladies et parasites de l’Eriostemon myoporoides

L’ériostème à fleurs d’oranger n’est pas sensible aux maladies, mais il peut être attaqué par les cochenilles en serre.

Emplacement et association favorable de l’Eriostemon myoporoides

L’ériostème à fleurs d’oranger peut être cultivé en massif de terre de bruyère ou utilisé pour intégrer une haie libre. Il est particulièrement adapté aux jardins de bord de mer de la Bretagne au Pays Basque. Il peut également être planté dans un beau pot en terre cuite sur une terrasse pour un effet décoratif.

Espèces et variétés conseillées d’Eriostemon pour planter au jardin

Le genre Eriostemon compte une trentaine d’espèces, mais l’ériostème à fleurs d’oranger (Eriostemon myoporoides syn. Philotheca myoporides) est la plus couramment proposée à la vente. Il existe quelques variétés intéressantes, telles que ‘Clearview Pink’ aux boutons rouges et pétales teintés de rose, ‘Profusion’ aux très nombreuses petites fleurs blanches et au feuillage très fin, ‘Winter Rouge’ qui est le plus compact (0,8 m) et adapté aux rocailles, et ‘Moon Shadow’ au feuillage marginé de jaune. D’autres espèces, comme Eriostemon australasius et Eriostemon trachyphyllus, peuvent également être cultivées, mais elles ont des exigences différentes en termes de rusticité.

(Crédit photo : James Gaither – CC BY-NC-ND 2.0)

Laisser un commentaire