Gazon tout-terrain : Découvrez les avantages du Ray-grass (Lolium spp.) pour votre jardin

Catégorie : Herbes, céréales et bambous, Jardinage

Le ray-grass : une herbe idéale pour votre jardin

Le ray-grass (Lolium spp.) ou ivraie, est l’herbe la plus couramment utilisée dans les mélanges pour gazon, surtout pour les gazons rustiques, avec une proportion allant de 30 à 50%. Cette plante herbacée a l’avantage de lever très rapidement (en moins d’une semaine) et de se développer tout aussi promptement ce qui permet de ne pas laisser le temps aux adventices de prendre le dessus.

Ray-grass (Lolium spp.) pour un gazon tout-terrain

Elle se reconnait aux touffes denses qu’elle forme, composées de tiges dressées portant des feuilles allongées, vert foncé, lisses, de plus en plus fines au fur et à mesure des améliorations variétales. L’épiaison est assez rare à constater sur une pelouse car la tondeuse l’en empêche.

A l’origine, le ray-grass, sensible à la rouille, n’a pas une durée de vie très longue, et il souffre en période de sécheresse, au point de faire jaunir les pelouses, c’est pour cela qu’on s’en méfie. Cependant, aujourd’hui, les variétés proposées résistent de mieux en mieux aux maladies, à la sécheresse, au piétinement, ainsi qu’au froid. En été, dès 25°C, le ray-grass cesse de se développer.

Parfois considérée comme une mauvaise herbe (d’où l’expression « trier le bon grain de l’ivraie »), le genre Lolium était appelé « ivraie » car l’une des espèces avait des graines toxiques et ceux qui en consommaient se comportaient comme s’ils avaient été ivres.

Sol et exposition idéals pour le ray-grass

Le ray-grass se cultive en plein soleil ou à mi-ombre dans un sol gras, frais et même de mauvaise qualité. Il est assez tolérant sur la nature du sol.

Date de semis du ray-grass

Le début de l’automne, septembre, est la meilleure période pour semer du ray-grass destiné à faire une pelouse car la terre est encore chaude, les mauvaises herbes du printemps sont en train de mourir et la météo douce et humide favorise la levée.

Les semis de printemps sont également envisageables mais la concurrence avec les mauvaises herbes vigoureuses sera plus forte.

Si la zone à engazonner est vaste, utilisez un semoir pour que le semis soit régulier, sinon faites un semis à la volée. Passez le rouleau et arrosez.

Conseil d’entretien et de culture du ray-grass

Les semis de ray-grass demandent peu d’entretien à part des arrosages en été pour éviter que la pelouse jaunisse mais, même si cela arrive, dès que le gazon sera arrosé, il reverdira.

Les tontes seront évidemment plus fréquentes au printemps et à l’automne, et si la pelouse est fortement mise à l’épreuve par les enfants notamment, préférez des tontes plus rases.

Lorsqu’au bout de quelques années, le ray-gras vivace meurt, un semis complémentaire peut être fait sur les herbes restantes de type fétuques en général.

Maladies, nuisibles et parasites de ray-grass

Le ray-grass est sensible à la rouille et aux champignons pathogènes plus généralement, comme le “fil rouge” qui fait rosir les graminées ou encore la fusariose.

Emplacement et association favorable du ray-grass

Le ray-grass a une utilisation fourragère en agriculture afin de faire des prairies destinées à l’alimentation (pâturage ou foin) du bétail. Sinon, elle sert à faire des gazons, en mélange avec d’autres graminées (fétuques notamment).

Variétés conseillées de ray-grass pour semer du gazon

On compte une dizaine d’espèces au total du genre Lolium mais les plus cultivées sont le ray-grass anglais (Lolium perenne), vivace, très utilisé en gazon d’agrément, le ray-grass d’Italie (Lolium multiflorum), annuelle ou bisannuelle servant surtout comme plante fourragère, et le ray-grass hybride, croisement des deux précédents, destiné à une utilisation fourragère également.

L’ivraie enivrante ou ivraie annuelle (Lolium temulentum) est considérée comme une mauvaise herbe : sa toxicité est à l’origine du nom « ivraie ».

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