Papyrus (Cyperus) : Guide complet sur cette plante d’intérieur ou aquatique

Catégorie : Herbes, céréales et bambous, Jardinage

Le papyrus, une plante vivace rhizomateuse

Le papyrus (Cyperus) appelé aussi souchet tire son nom du grec kypeiros désignant la déesse Aphrodite. Il s’agit d’une plante vivace rhizomateuse que l’on retrouve surtout dans les marécages, les sols très humides des zones tropicales et les bords de bassins des régions tempérées : elle ressemble aux graminées et aux laîches. Le papyrus n’est pas rustique, et ne supporte pas le gel.

Cyperus alternifolius, plante d'intérieur en pot

Le développement du papyrus commence à partir de ses racines d’où apparaissent des tiges intercalées de manière régulière. Les tiges, dont la longueur est variable, se terminent par des feuilles persistantes étroites, souples à retombantes, disposées en couronne, d’un vert soutenu.

Des épillets brun jaunâtre apparaissent en ombelle au centre des feuilles : c’est la floraison. Ceci donne un très bel effet ornemental qui permet au papyrus de constituer aussi et surtout une plante d’intérieur.

  • Famille : Cyperacées
  • Type : vivace aquatique ou d’intérieur
  • Origine : Afrique méridionale, Madagascar
  • Couleur : épillets brun jaunâtre
  • Semis : oui
  • Bouture : oui
  • Plantation : printemps
  • Floraison : juin à octobre
  • Hauteur : jusqu’à 1,5 à 2 m

Sol et exposition idéals pour la culture en pot du papyrus

En tant que plante semi-aquatique, le papyrus apprécie un sol très humide, voire gorgé d’eau. Une exposition à mi-ombre peut lui convenir mais il aime la lumière avec une exposition au soleil matinal sans insolation du midi.

Un mélange de terreau frais et de terre de jardin à parts égales conviendra parfaitement.

Date de semis, de bouturage et de plantation du papyrus

Le semis peut se faire au printemps dans un terreau toujours humide.

S’il s’agit du Cyperus alternifolius, le bouturage est un jeu d’enfant au printemps : couper une tige sans fleurs de 10 cm à partir du toupet, raccourcir de 2/3 les feuilles, immerger la tige la tête en bas dans un grand verre. De petites racines et de jeunes feuilles vont apparaitre au bout de quelque temps : mettre en pot alors cette bouture.

bouture de papyrus (Cyperus alternifolius)

La division de touffes peut aussi se pratiquer très facilement au printemps.

Dans un bassin, placer le Cyperus dans son pot de terre étanche recouvert d’une couche de gravier et immergez le de 5 cm seulement.

En bordure de berge, il se plante dans un sol humide ou dans 15 à 30cm d’eau.

Conseil d’entretien et de culture du papyrus

En intérieur, vaporisez les feuilles chaque jour et évitez que la température minimale ne tombe en dessous de 12°C. Vous pouvez placer le pot dans une soucoupe qui restera toujours garnie d’eau afin de maintenir une ambiance humide.

Si le papyrus a manqué d’eau ou a eu froid, coupez-le à la base, il repartira avec de nouvelles tiges.

Cyperus alternifolius

Maladies, ravageurs et parasites du papyrus

C’est une plante très facile mais elle peut subir des attaques de cochenilles, mouches blanches ou pucerons. Toutefois ce qu’elle redoute le plus reste le manque d’eau.

Emplacement et association favorable du papyrus

Le papyrus peut être utilisé en intérieur pour un usage décoratif ou, dans les régions à climat doux, en extérieur au bord d’un bassin.

Espèces et variétés conseillées de papyrus

Le genre Cyperus compte plus de 500 espèces. Parmi les plus couramment rencontrées, citons Cyperus alternifolius (jusqu’à 0,9m) particulièrement utilisé en intérieur (photo 1) tout comme Cyperus albostriatus syn. Cyperus diffusus (0,6m) dont la variété ‘variegatus’ (0,9m) a un feuillage panaché vert et crème.

Plante aquatique, le papyrus (Cyperus papyrus)

Cyperus longus (jusqu’à 1,5m) ou souchet odorant a l’avantage d’être rustique (-15°C), il est adapté comme plante de berge, Cyperus eragrostis (jusqu’à 0,9m) a moins besoin d’humidité constante, il supporte mieux le soleil et résiste à -5°C. Cyperus papyrus, « vrai » papyrus ou souchet à papier (jusqu’à 2m) est le papyrus des anciens Egyptiens qui applatissaient et séchaient les tiges pour obtenir les papyrus sur lesquels ils écrivaient (photo 4).

Laisser un commentaire