Watarah (Telopea speciosissima) de Nouvelle-Galles du Sud : Découvrez la splendeur de cette plante australienne

Catégorie : Arbres et arbustes, Jardinage

Le Watarah (Telopea speciosissima) : un arbuste exotique d’Australie

Le Watarah, également connu sous le nom scientifique de Telopea speciosissima, est un arbuste originaire et endémique de l’État du sud-est de l’Australie, la Nouvelle-Galles du Sud. Il pousse principalement près des côtes, dans des sols sablonneux et dans les sous-bois. Les Aborigènes lui ont donné le nom de Watarah, qui est devenu le symbole floral de cet État.

Watarah (Telopea speciosissima) de Nouvelle-Galles du Sud

Ce magnifique arbuste se présente sous la forme d’un grand arbuste au port buissonnant lorsqu’il est jeune, évoluant ensuite vers une silhouette désordonnée et verticale avec une base ligneuse. Son système racinaire reste peu ancré en profondeur, mais il possède un renflement appelé lignotuber à la base du tronc. Ce lignotuber contient beaucoup d’amidon, ce qui permet à l’arbuste de repartir en cas d’attaque de toutes sortes, comme les incendies ou les animaux ravageurs, assurant ainsi sa survie. Sa croissance est lente.

Les feuilles persistantes du Watarah sont profondément dentées et mesurent jusqu’à 25 cm de long. Elles sont obovales, étroites, avec le bout arrondi, et de couleur vert moyen à foncé.

La particularité du Watarah réside dans ses inflorescences peu communes qui s’épanouissent au printemps. Les capitules globuleux ou légèrement coniques mesurent entre 8 et 15 cm de diamètre et sont formés d’un rang de bractées rouges avec de nombreuses fleurs tubulaires rouge pourpré. Cette plante est cultivée principalement pour ses fleurs à couper, qui sont utilisées dans la confection de bouquets. Cependant, il faut être patient, car la floraison ne démarre que plusieurs années après la plantation.

En cas de pollinisation croisée indispensable, des graines se forment dans de grosses gousses plates et brunes pendantes.

Sol et exposition idéals pour le Telopea speciosissima

En Europe, le Watarah se cultive généralement en pot, exposé à une bonne lumière tamisée. Pour ceux qui vivent dans des régions aux hivers doux, il est possible de l’installer en pleine terre, en plein soleil sur la côte atlantique et bretonne, mais plutôt à mi-ombre sans soleil brûlant direct sur le pourtour méditerranéen. Il préfère un sol frais, sableux, légèrement acide et bien drainé.

Date de semis, de bouturage et de plantation du Telopea speciosissima

Les semis du Watarah se font dès la maturité des graines, sous châssis froid. Cependant, il faudra attendre longtemps avant que l’arbuste ne fleurisse. Les boutures semi-aoûtées ou aoûtées en été sont également possibles, en utilisant du sable humide. Si les boutures réussissent, la première floraison peut survenir seulement 2 ans après. Le marcottage est également possible, mais il est plus délicat à réussir. La plantation du Watarah se fait de préférence en automne.

Conseils d’entretien et de culture du Telopea speciosissima

Le Watarah est une plante exigeante à cultiver. Il ne supporte pas un excès de soleil, et le sol doit rester frais, sans manque ni excès d’eau. Il est préférable de ne pas utiliser d’engrais contenant du phosphore, car cela peut nuire à la plante. Les racines du Watarah sont fragiles et sensibles au binage, il convient donc d’être prudent lors des travaux de jardinage.

En pot, il est possible de sortir la plante entre mai et octobre, puis de la rentrer pour la protéger des fortes gelées. En sol sec, le Watarah peut supporter ponctuellement une gelée jusqu’à -7°C, mais il est préférable de le protéger avec un voile d’hivernage.

Un paillis au pied de la plante, réalisé avec des aiguilles de pin, rendra le sol plus acide et empêchera la pousse des mauvaises herbes. La taille du Watarah concerne principalement les tiges les plus hautes, qui peuvent être rabattues de moitié après la floraison. Il ne faut cependant pas tailler les rameaux ayant déjà fleuri.

fleurs de Telopea speciosissima ou Watarah

Maladies, ravageurs et parasites du Telopea speciosissima

Le Watarah n’est pas sujet à de nombreuses maladies, ravageurs ou parasites.

Emplacement et association favorable du Telopea speciosissima

Le Watarah se cultive principalement en pot sous nos latitudes. En pleine terre, il peut trouver sa place dans la région de la Bretagne, qui bénéficie d’un climat doux et pluvieux.

Espèces et variétés conseillées de Telopea pour planter au jardin

Le genre Telopea compte 5 espèces au total, toutes originaires d’Australie. Parmi les espèces les plus connues, on retrouve :

  • Telopea aspera, proche de Telopea speciosissima, avec des fleurs pourpres et qui supporte un sol plus sec.
  • Telopea mongaensis, aux bractées vert pâle à rose pâle et aux fleurs rouges.
  • Telopea oreades, aux bractées vert clair ou roses et aux fleurs rouges.
  • Telopea truncata, aux bractées rouille et aux fleurs rouges.
  • Telopea speciosissima, avec ses variétés aux fleurs blanches comme ‘Shady Lady White’ et ‘Wirrimbirra White’, ou avec des fleurs aux longs styles telle que ‘Corroboree’.

Des hybrides sont également disponibles, certains étant plus rustiques, comme ‘Braidwood Brilliant’, et d’autres offrant une variété de couleurs de fleurs, allant du crème au rouge, tels que ‘Shade of Pale’, ‘Shady Lady Crimson’, ‘Shady Lady Red’, ‘Shady Lady’.

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